La g@zette du SNSP

La lettre d'information électronique des professionnels de santé publique
Edité par le Syndicat National des Spécialistes de Santé Publique
Numéro 23 - 31 décembre 2000

Au sommaire de ce numéro Le SNSP sur le WEB
Editorial Congrès et formations : nouveautés Historique du SNSP Les Commissions de qualification
Les chroniques du SNSP Journal Officiel : les nouveautés Statuts du SNSP Journal Officiel : références classées
Informations professionnelles Emploi : les nouveautés Organigramme du SNSP Emploi : références classées
A découvrir sur le Web file:///C:/WINDOWS/TEMP/Snj023.htm#PUBLI L'annuaire du SNSP Congrès et formations : références classées
Nouvelles publications file:///C:/WINDOWS/TEMP/Snj023.htm#INFOPRA Informations pratiques Sélection classée de liens



Editorial

N'oubliez pas ! L'assemblée générale du SNSP aura lieu le 2 février 2001 à Paris, de 14:00 à 16:30.

D'un millénaire à l'autre

Dans quelques heures, selon des sources sûres, nous aurons changé de millénaire. Pour certains, la portée symbolique de l'événement est à la mesure de sa rareté, et il conviendra de le fêter dignement. Ce ne sont pas les producteurs de vins de Champagne qui les contrediront. Pour d'autres, il s'agit simplement d'une occasion de rappeler que ce chiffre rond n'est que le produit de deux éléments quasi-fortuits : la date du début de ce calendrier, et la base de numérotation (décimale) utilisée par nos civilisations, informatique non comprise. Moyennant quoi, rien de particulier ne devrait survenir à cette date, n'en déplaise à Jacques Steinberg...

Alors, allons-nous nous prêter au jeu des voeux pieux, ou à celui de l'indifférence blasée ? De ces deux attitudes, nous allons choisir (bien entendu...) la troisième : celle des prédictions. Que va-t-il se passer dans les mille ans à venir, dans les domaines de la santé publique et des systèmes de santé ? Examinons un certain nombre d'hypothèses.

- Un dialogue intelligent va (enfin) s'établir entre le ministère et les professions de santé libérales. Les grincheux avanceront que les statistiques ne sont pas en faveur de cette hypothèse, mais nous croyons fermement que, dans les mille ans à venir, un tel dialogue s'établira, et conduira à un accord respectueux tant des finances publiques que des professionnels eux-mêmes.
- Le management hospitalier va se moderniser. Cette évolution nous semble inéluctable, encore que certains estiment que mille ans, c'est un peu court.
- Les prions et autres listerias ne décimeront pas les populations, au moins dans les pays dits "riches". En raison de progrès décisifs dans le domaine de la sécurité sanitaire (prévention), ou plus probablement dans celui du génie génétique (thérapeutique).
- Il y aura moins de maladies respiratoires dûes à la pollution automobile. Parce que tout le pétrole aura été brûlé depuis longtemps.
- Il restera des médecins ailleurs qu'à Paris et sur la côte d'Azur. Parce que le Ministère aura exprimé une "volonté forte de redéfinition des règles de synergie normative entre le citoyen - acteur de santé et son environnement médical et médico-social dans une dynamique de maillage optimal de l'interface producteur / usager".
- Enfin, last but not least,les 35 heures auront été appliquées au secteur public !

Vous voyez, le prochain millénaire devrait être un bon millésime pour la santé publique. A condition d'accepter, bien entendu, que l'optimisme soutienne le réalisme. Et n'oublions pas que, comme dit le proverbe, tout finit toujours par s'arranger (même mal). Et pour les cas résiduels, s'il n'y a pas de solution... c'est qu'il n'y a pas de problème.

A dans quinze jours.

Dr. Jérome Frenkiel, réd@cteur en chef

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Les chroniques du SNSP

Santé publique et droits de l’homme

Moncef Marzouki, enseignant en santé publique à la Faculté de médecine de Sousse en Tunisie, a été arbitrairement révoqué de son emploi durant l'été 2000 : défenseur des droits de l’homme depuis de nombreuses années, il est aujourd'hui retenu par les autorités de son pays et n’a pu se rendre à l’invitation du Congrès EUPHA-SFSP. Associé au Comité international de soutien à Moncef Marzouki, le SNSP a souhaité diffuser, en deux parties, le texte qu’il avait rédigé pour qu’il soit lu en son absence le 14 décembre 2000 lors du Congrès de la Société Française de Santé Publique (SFSP) et de la Fédération des Sociétés Européennes de Santé Publique (EUPHA). Si vous souhaitez vous associer à titre personnel à ce mouvement, contactez le docteur Virginie Halley des Fontaines

Mes chers collègues,

Je suis profondément désolé de ne pouvoir répondre à l’invitation des organisateurs et ainsi de ne pouvoir participer à vos travaux. Une fois encore, le gouvernement m’a interdit de quitter le pays et me traduit devant ses tribunaux le 16 décembre pour les deux crimes majeurs dans ce pays : la liberté d’expression et la liberté d’association.

Je tiens tout d’abord à exprimer ma gratitude à tous les collègues qui ont manifesté leur solidarité. J’aimerais aussi, comme pour conjurer le sort, essayer d’être présent parmi vous , en vous soumettant quatre idées à débattre : elles vous paraîtront peut-être simplistes, mais elles sont le fruit de la vision de la santé publique que j’ai dégagée au fil des années sous l’angle de la théorie et de la pratique de la défense des droits de l’homme. Ces droits de l’homme sont au coeur de notre discipline d’Edwin Chadwik à Jonathan Mann. Leur diffusion vers les autres champs de la médecine a commencé par la santé publique.

La question des droits de l’homme est de plus en plus au centre des travaux médicaux : la liberté du patient, la confidentialité des données, l’éthique de l’expérimentation humaine, les droits de patients atteints de SIDA ou d’Alzheimer, les séquelles de la torture, le rôle et la responsabilité des professionnels. Vingt ans de pratique de la santé publique et pour la défense des droits de l’homme, dans des conditions le plus souvent d’extrême difficulté voire de danger, me suggèrent quelques pistes pour aller plus loin. Durant cette période, ces deux champs étaient cloisonnés dans mon esprit. Progressivement ils se sont rapprochés dégageant une zone, d’incertitude et de confusion, certes, mais aussi de recherche et même d’osmose. C’est ainsi que le Conseil National pour les libertés en Tunisie, association dont je suis le porte-parole, a publié en octobre 1999 un rapport sur les prisons largement imprégné de l’esprit et des méthodes de la santé publique (on aurait même pu y trouver les taux d’incidence et de prévalence de la torture !) Il me semble que le paradigme de la défense des droits de l’homme modifie notre discipline. La santé publique n’est plus un continent de savoir que nous aurions à explorer, à l’instar des géographes et des aventuriers. Notre discipline prend les contours d’un paradigme qu’on appellerait, sans élégance, ‘droithomien’: j’essaierai dans dessiner les grands traits.

1. la santé est un droit fondamental
L’article 25 de la Déclaration universelle identifie la santé comme l’un des droits inaliénables de la personne humaine. Ce droit fait partie du groupe des droits socio-économiques comme le droit au travail, à l’éducation, à la protection sociale, le droit à un niveau de vie décent, à la culture et aux loisirs. La Déclaration désigne deux autres groupes de droits ; les droits individuels et les droits politiques. Dans l’esprit du législateur universel, les trois groupes sont interdépendants , sans hiérarchie entre eux. La liberté est indispensable à la survie quotidienne, la santé ne peut exister sans la dignité, la dignité est une condition de l’égalité, qui fonde à son tour la participation citoyenne. La santé est un besoin fondamental. Pour être pleinement des humains épanouis, nous avons besoin de santé comme de liberté et de dignité. Le besoin n’est hissé au rang de droit que pour une raison majeure: il n’est pas normalement ou naturellement respecté. Il faut donc le faire protéger, voire l’imposer par la loi. La réalité cruelle du monde montre que les droits de l’homme sont l’exception et non la règle. Combien d’êtres humains peuvent se dire libres, satisfaits de leur santé ou de leur participation à la vie publique?

Le droit à la santé est de fait un privilège. Les nombreuses définitions données par les cliniciens à la santé (le silence des organes, le bon fonctionnement des systèmes biologiques etc. ) ont été beaucoup critiquées. Les définitions de la santé publique classique vont plus loin en brodant sur "le total et complet bien être physique et psychologique et social" de la célèbre définition de l’OMS. Mais sont-elles plus complètes pour autant ? Depuis notre perspective, la santé se définirait plutôt comme un état de fonctionnement bio-psycho-social satisfaisant pour la personne et la communauté ; mais, sa promotion et sa protection étant liées à de nombreux facteurs socio-économiques, sa restauration exigeant un accès équitable aux meilleurs soins disponibles, la santé est le privilège d’une minorité dans le monde et une demande largement non satisfaite pour la majorité des êtres humains.

2. les maladies sont des violations du droit à la santé.
La clinique classique possède ses modes propres de classification et d’analyse des dysfonctionnements de la santé (par organe ou système, par étiologie, par discipline). La santé publique reprend le plus souvent cette nosologie en focalisant sur les problèmes prioritaires en y appliquant des outils d’analyse ou d’intervention macroscopique, telles l’épidémiologie, ou l’action par programme.A partir du moment ou l’on accepte que la santé est un droit de l’homme, il faut pousser le raisonnement jusqu’au bout et accepter de réfléchir en terme de violation du droit. La violation d’un droit est un acte conscient perpétré par un acteur, qui ne s’acquitte pas envers l’autre de son devoir de promouvoir, protéger et restaurer sa santé. Mon droit à l’expression est votre devoir de me laisser m’exprimer librement.
Seul mon refus de vous laisser vous exprimer librement ou le rejet de mon devoir peut porter atteinte à votre droit à la liberté d’expression. Tout droit est un devoir en miroir et vice versa. Les droits de l’homme sont liés à leur violation comme l’ombre à la personne marchant au soleil. On ne les aurait jamais inventé si leurs violations n’étaient pas si massives. Les maladies vues sous l’angle de la violation du droit de la personne ne peuvent plus entrer dans le cadre de la clinique classique, ni même dans celui, pourtant bien plus complexe, de la santé publique. On peut certes objecter qu’il n’est pas juste de parler de violation des droits de l’homme lorsqu’il s’agit de trisomie 21 ou autres maladies génétiques, ou lors d’accidents domestiques. Mais il est d’autres problèmes de santé qui se prêtent à notre approche. Ainsi :

1 les séquelles de la torture, classés par la médecine - après deux mille ans de constat -, en "post traumatic stress disorders"’
2 les ventes - légales et illégales - de produits dangereux pour la santé (l’alcool , le tabac, la drogue ou les armes comme les mines anti personnelles).
3 l’accès limité ou refusé aux techniques de soins récentes, dont l’usage peut être seulement celui des peuples ou des classes riches.
4 l’absence d’eau potable, d’air pur, d’alimentation, d’hygiène et d’éducation, qui sont les déterminants de base de la santé.
5 les souffrances psychiques du fait d’une hiérarchie sociale trop lourde, de l’absence de liberté, du manque de valorisation sociale.

Si l’on considère maintenant les populations à risque, on identifie en premier lieu les pauvres, les handicapés, les réfugiés, les prisonniers ... Dans cette optique, la hiérarchie des facteurs de risque présente la pauvreté et l’ignorance en tête de liste.

Moncef Marzouki

(à suivre)


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Les News du SNSP (ou la presse revue et corrigée...)

1 - La grippe... Juteuse grippe. Choux-gras des médias, consolidation du CA des officines, la star des viroses est là.
Question : quel est l'intérêt majeur de la vaccination antigrippale ?
Ma réponse : Permettre au médecin de s'enquérir de l'état de la vaccination antitétanique de ses patients. Enfin... quand ils y pensent !
La pression médiatique sur la vaccination antigrippale est telle que peu de sujets (en particulier les plus de 70 ans et d'une façon générale tous les mutualisés) oublient d'acheter le vaccin (because remboursé, vous l'avez deviné). Mais bien peu pensent par la même occasion à vérifier leur carnet. Or la vaccination anti tétanique est le parent pauvre dans l'histoire. 1 adulte sur 2 ne serait pas immunisé.
Pourtant, il existe un moyen simple de combiner les 2 : le Tétagrip ! Encore faut-il que le médecin y pense... N'est-ce pas un rôle typique de santé publique ?
- La grippe attaque (France-soir - page 14)
Doublement des cas en 1 semaine : la grippe pointe le bout de son nez. Languedoc Roussillon, Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie sont touchés. N'oublions pas qu'il faut 10 à 15 j après vaccination pour acquérir une immunité satisfaisante (de l'ordre de 75%, pas plus)... et qu'après 2 ans, on note encore près de 50% d'immunisation, contrairement à ce que les fabricants (et les autorités sanitaires, complices) affirment. D'ailleurs on étudie actuellement l'intérêt d'un calendrier vaccinal antigrippal de 2 ans voire 4 ans (au lieu d'un an) pour les sujets jeunes en bonne santé.
D'autres virus sont déjà actifs à l'approche des fêtes : bronchiolite en Ile-de-France avec 1800 enfants touchés la semaine passée, gastro-entérite avec 3 semaine d'avance, et même... varicelle, habituellement plus active en été !


2 - Le Monde est bien sévère... Leur titre lapidaire va peut-être un peu loin. Heureusement, avec Kouchner de retour et en mal de poste ministériel, ça va changer ! Cool...
- La santé publique oubliée par la gauche (Le Monde - 14 décembre 2000)
Le Monde s'étonne que le gouvernement s'engage si peu vis à vis des grands problèmes de santé publique que constituent la maladie de la vache folle, le sida, le cancer et enfin les inégalités sociales de la santé. Signalant qu'aucun médecin ne figure au cabinet d'Élisabeth Guigou, sous l'autorité de laquelle se trouve le secrétariat d'État à la santé, le quotidien du soir relève notamment qu'une seule personne est en charge du suivi, par exemple, d'un programme anti-cancer au sein de la direction générale de la santé (DGS).


3 - Vous je ne sais pas, mais moi je suis toujours un brin amusé de lire les jérémiades de mes confrères quant à leur liberté de prescription : comme si cette liberté n'était déjà pas mise à mal tous les lundi matin par les prescriptions d'arrêts de travail abusifs, ou par les exigences de certains patients, les menaçant d'aller voir ailleurs si on ne leur prescrit pas leur antibiotique chéri pour le petit rhume qui les handicape tellement... Liberté de prescrire n'importe quoi !
- Les généralistes estiment que la liberté de prescription est de plus en plus encadrée (Le Quotidien du Médecin - 14 décembre 2000)
Selon un sondage réalisé dans douze pays par le cabinet Antoine Minkoski pour le compte de l'association des titres internationaux de la presse médicale, Medical Top, les généralistes de la plupart des pays estiment que leur liberté de prescription des médicaments a diminué ces dernières années et diminuera encore à l'avenir. Les Français figurent ainsi parmi ceux qui estiment que leur liberté est la plus entravée (51,5 % des praticiens interrogés). De plus, 80 % des généralistes français considèrent que le prix des médicaments qu'ils prescrivent est un facteur relativement important, important ou très important. Les résultats du sondage sont ainsi présentés et analysés sur deux pages.


4 - Alors là, c'est le pompon ! Ces messieurs des chêêêêferies de service menacent, vitupèrent, crient et vomissent : "Retenez-moi ou je fais un malheur". Pitoyable crise d'enfant gâté. Ils menacent de partir dans le privé ? Mais qu'ils partent ! Et ils verront si l'herbe est plus verte ! Ah certes : dans le privé on peut se permettre de mal payer sa secrétaire... Mais de mal lui parler, ça non ! Ou alors : direct Prud'Hommes ! Il est bon de rappeler ici que la nomination à un poste de chef de service hospitalier intervient sur des critères sans rapports avec la compétence à diriger une équipe d'hommes et de femmes, ni sur ses capacités de GESTION (où aurait-il appris cette discipline, on se le demande). Pourtant ce sont exactement ces prorogatives qui feront ou non de lui un bon patron. Pas étonnant dès lors de les voir découragés, écoeurés, dépités... et incompétents dans ces attributions spécifiques et inattendues pour eux.
Il faut dire que de tels chefs de service, c'est du pain béni pour les directions d'hôpitaux : corvéables, malléables, influençables à souhait, ils n'entraveront pas les visions carriéristes et étriquées (au plan de la Santé Publique) de la grande majorité des directeurs d'hôpitaux.
- Le blues des blouses blanches (Le Nouvel Observateur - 14 décembre 2000)
Le Nouvel Observateur reprend dans ses colonnes quelques chiffres émanant d' un récent rapport de l'Académie de Médecine. Ce dernier souligne que 39 % des chefs de service hospitaliers envisageraient de quitter leurs fonctions et que le poids des charges administratives constitue, pour 31 % des jeunes collaborateurs des professeurs des universités - praticiens hospitaliers le motif essentiel pour ne pas s'engager plus avant dans une carrière hospitalo-universitaire.


5 - Allez, un peu de démog' méd', ça fait pas de mal pour attaquer le week-end...
- Des pénuries de médecins se dessinent (Les Échos, La Tribune, Le Figaro économie - 15 décembre 2000)
Dans l'étude annuelle de l'Ordre des médecins sur la démographie médicale, la croissance du nombre des médecins dans les années 90 a ralenti, passant d'une hausse de 4,2 % par an en moyenne lors de la précédente décennie à une hausse de 1,6 % seulement. On comptait ainsi 196 968 médecins en exercice au 1er janvier 2000 et leur nombre va se mettre à baisser à partir de 2008. Parmi les spécialités "en danger", la gynécologie-obstétrique, l'anesthésie et la psychiatrie.


6 - Plus réjouissant enfin : la révolution est en marche ! Enfin des médecins qui se bougent pour une vraie cause : pas la leur, mais celle de leurs patients ! Je vous laisse apprécier le contenu :
- Une association de médecins tente de relancer la réforme : Initiative prometteuse : des médecins, issus de tous horizons, viennent de créer une association afin d’élaborer des propositions de réforme de notre système de santé. Objectif : améliorer la qualité du service rendu au patient.
Réforme et santé : tel est le nom de l’association créée par un groupe de médecins pour faire évoluer le système de soins. Présentée officiellement le mercredi 13 décembre, elle est composée d’une vingtaine de membres de spécialités et d’origines syndicales diverses. Tous s’engagent sur trois principes fondateurs : le patient est « l’unique objectif de notre système de soins » ; la transparence « en termes de qualité et de coûts » doit être assurée ; les médecins doivent reconnaître leur « responsabilité économique ». Des groupes de travail vont être mis en place en partenariat avec le Collectif inter-associatif sur la santé (CISS), qui regroupe des associations d’usagers et de patients. Ils traiteront notamment des bonnes pratiques, des réseaux, de l’accès au dossier médical et de l’information sur la qualité des services de santé. « Ces travaux permettront d’élaborer un catalogue de propositions concrètes à la fin du premier semestre 2001 », a annoncé Anne-Marie Soulié, médecin généraliste et présidente du Syndicat national des médecins de groupe (SNMG). Un manifeste a d’ores et déjà été publié pour améliorer le service rendu au patient. « Si les usagers ne sont pas impliqués, nous ne répondrons pas aux besoins réels », précise Philippe Bonet, médecin généraliste et président de l’Unaformec. Pour l’association Réforme et santé, il faut favoriser un égal et libre accès aux soins et proposer aux usagers des structures en réseaux. Elle souhaite également que « chaque professionnel de santé réponde à l’obligation de formation continue ». « Le paiement à l’acte n’est plus adapté à toutes les situations médi-cales, indique le manifeste. Il convient de le compléter par d’autres modes de rétribution. » « Il y a là une opportunité de changement qui consiste à essayer d’agir sur des leviers très concrets pour faire avancer les choses. La Mutualité française ne peut que s’intéresser à ce type d’action », a affirmé lors de la présentation Etienne Caniard, administrateur délégué à la coordination des activités santé et Sécurité sociale. P. F. SNMG : 01 44 54 57 40.


Stéphane Bouges


Informations professionnelles


Carte du Conseil de l'Ordre et CPS

Comme vous l'aurez remarqué, depuis un an, la délivrance par les conseils départementaux de l'Ordre, de la vignette annuelle pour nos cartes professionnelles n'est plus suivie régulièrement, depuis la tentative de généralisation des cartes de professionnels de santé (CPS). C'est un détail certes, mais ce détail permettait jusqu'alors de produire une carte professionnelle valide. C'est important, non ?

Pour les médecins hospitaliers (hors de leurs murs professionnels), les médecins du travail, les médecins de santé publique, et les médecins retraités, tout cela s'est accompagné d'une complication dans le traitement des ordonnances qu'ils rédigent : en l'absence d'un numéro complet de prescripteur, les pharmacies qui télétransmettent les ordonnances sont déroutées (car cela les oblige à un traitement manuel, les pauvres...) et font subir des désagréments aux patients porteurs de ladite ordonnance. En réalité le pharmacien peut utiliser un code générique (code 300 dit "médecin hospitalier") pour tous les médecins non prescripteurs (au sens de l'URSSAF) y compris non hospitaliers. Pas très satisfaisant, et tous les pharmaciens n'y pensent pas. Quant à la légalité de ce contournement...

En tout cas nos affaires risquent de ne pas s'arranger ! L'info ci-dessous en témoigne. En effet si CPS et carte professionnelle fusionnent, que se passera-t-il pour nous ? la CPS n'est actuellement délivrée qu'aux médecins ayant une activité de prescription au sens URSSAF (c'est-à-dire pas ceux sus-cités). A noter que l'URSSAF nous reconnaît parfaitement ce droit de prescription, et que ce problème quotidien n'est pas méconnu. Mais ni le Conseil de l'Ordre, ni le GIE Sesam Vitale ne semblent s'être penchés sur la question. Que fait le SNSP ?

Stéphane Bouges.

Voici l'info :

Médecins : la carte unique est pour demain (Le Généraliste, Le Quotidien du médecin - 5 décembre 2000) Le Conseil national de l'Ordre des médecins et le groupement d'intérêt public - Carte de professionnel de santé (GIP-CPS) ont confirmé qu'ils envisageaient de fusionner sur un même support la CPS et la carte d'identité professionnelle des médecins. Ils précisent que la mise en place de cette carte unique "nécessite un travail préliminaire sur le nouveau visuel et sur les procédures de distribution" et qu'une étude "est d'ores et déjà engagée dans ce sens".

Commentaire du président :

Le SNSP est naturellement très attaché à ce que la possibilité de prescription reste consubstantielle de la possession du diplôme de docteur en médecine, et qu'elle ne passe pas subrepticement à la trappe, pour certaines spécialités, à l'occasion d'évolutions présentées comme techniques. Jusqu'à présent, toutes les difficultés ponctuelles d'exercice qui ont pu se présenter et dont nous avons eu connaissance ont pu se régler au mieux des intérêts des médecins spécialistes de santé publique. Début 2001, nous prendrons officiellement tous contacts utiles pour que cette question évolue comme nous le souhaitons, en lien avec les autres structures représentatives des médecins concernés. Pour nous aider à étoffer ce dossier, n'hésitez pas à nous faire part des difficultés que vous avez personnellement rencontrées dans l'exercice de votre droit de prescription, ou au contraire des situations satisfaisantes que vous pouvez vivre. Merci.

Louis Lebrun.


A la découverte du Web médical & santé publique

Le site de la semaine : http://www.docteurinfo.com

docteurinfo.com est un "site de veille documentaire sur l'information et l'actualité médicale francophone". Partant du principe que "la fausse information nuit gravement à la santé", ce site sélectionne et classe dans différentes rubriques (maladies, santé, actualité, enseignement, institutions, références, dossiers) toute une série de sites dont le contenu est vérifié et labellisé par l’équipe de docteurinfo.com. L’objectif du site, clairement annoncé, est de permettre aux professionnels et aux médecins de ne plus avoir le souci de faire le tri entre la bonne information etla mauvaise.

On peut simplement regretter de ne pas connaître les comités éditorial et scientifique qui sélectionnent et classent ces sites ! Cependant, la consultation est agréable, les informations sont rapidement accessibles, le champ des sujets couverts est relativement vaste et les sites sélectionnés pertinents. Bref, une bonne sélection de liens.

N'oubliez pas de remplir la grille, et bonne visite !

Norbert Nabet

Evaluation du site - mode d'emploi

Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir un site médical ou lié à la santé publique. Ce site est présenté par un court commentaire. Vous pouvez nous faire part de votre appréciation, d'une part selon une grille simplifiée (voir ci-dessous), d'autre part sous la forme d'un commentaire libre. Ces appréciations seront synthétisées et publiées dans le numéro suivant de la G@zette.

Utilisation de la grille : Analysez dans un premier temps le site selon la grille ci dessous en créditant chaque item d’une note sur 20. Puis communiquez-nous votre appréciation en associant, sur votre message, une notre à chaque critère (ex. 1=15, 2=11, etc.) N'hésitez pas à associer une appréciation littérale à votre notation.

    Note / 20
  1. pertinence et qualité de l'information
  2. fréquence de la mise à jour
  3. organisation logique de la navigabilité
  4. clarté de l’information disponible
  5. qualité du design du site
  6. lisibilité du texte et des images
  7. qualité et quantité des liens sélectionnés
  8. qualité de l’interactivité et de l’aspect multimédia : forums, chats, son, image
  9. respect de la déontologie médicale : secret médical et de la confidentialité

Congrès, formation continue

(retrouvez les coordonnées des organismes de formation sur notre site dans la rubrique "Organismes de formation")

Conférence Inaugurale du D.E.A. d’Éthique Médicale et Biologique

Durée : 1 jour
Lieu : Amphithéâtre 1, Faculté de Médecine Necker - Enfants Malades
156 rue de Vaugirard, 75015 Paris (métro Pasteur)
Date : lundi 8 janvier 2001, à 18 h 30
Coût : Entrée libre
Contact :
Professeur Christian Hervé
herve@necker.fr

L'AUDIT QUALITE EN MILIEU HOSPITALIER

Durée : 2 jours
Lieu : Paris
Date : 20 et 21 février 2001
Coût : 4 300 F (adhérents au CNEH), 4 800 F (autres)
Contact : CNEH

MATERIOVIGILANCE / ORGANISATIONS ET GESTION

Durée : 1 jour
Lieu : Paris
Date : 26 février 2001
Coût : 2 150 F (adhérents au CNEH), 2 400 F (autres)
Contact : CNEH

JOURNEE D'ETUDE : LA FORMATION A L'EVALUATION EN SANTE

Durée : 1 jour
Lieu : Lyon
Date : 9 mars 2001
Coût : 100 à 400 F selon statut
Contact :
CRESGE - Jean-Claude Sailly - Bénédicte Parée
Tel. 03 20 13 40 60
Fax. 03 20 13 40 70
b.paree@cresge.fupl.asso.fr

CONSTRUCTION D'UN SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE AVEC LE LOGICIEL EPI INFO

Module 1 : Le questionnaire et la saisie des données (comment réaliser la première étape d'une enquête)
Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 13 au 15 mars 2001
Coût : 4 800 F
Contact : ENSP

RAPPROCHEMENT-FUSIONS ET RECOMPOSITION DU TISSU HOSPITALIER

Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 14 au 16 mars 2001
Coût : 4 800 F (jusqu'au 29 janvier 2001), 5400 (ensuite)
Contact : ENSP

ANIMER UNE EQUIPE DANS UN ETABLISSEMENT SANITAIRE ET SOCIAL

Durée : 4 + 4 jours
Lieu : Rennes
Date : 20 au 23 mars et du 19 au 22 juin 2001
Coût : 12 000 F (jusqu'au 5 février 2001), 13 600 F (ensuite)
Contact : ENSP

CONSTRUCTION D'UN SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE AVEC LE LOGICIEL EPI INFO

Module 2 : Introduction à l'analyse des données (mise en oeuvre du plan d'analyse des données de l'enquête)
Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 21 au 23 mai 2001
Coût : 4 800 F
Contact : ENSP

CONSTRUCTION D'UN SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE AVEC LE LOGICIEL EPI INFO

Module 3 : Application à la surveillance en santé publique (mise en oeuvre des outils d'EpiInfo dédiés à la construction d'un système de surveillance en santé publique)
Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 3 au 5 juillet 2001
Coût : 4 800 F
Contact : ENSP

CONSTRUCTION D'UN SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE AVEC LE LOGICIEL EPI INFO

Module 4 : Réalisation des rapports d'activité (conception et mise en oeuvre des rapports d'activité ou publications périodiques à mise à jour automatique)
Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 4 au 6 septembre 2001
Coût : 4 800 F
Contact : ENSP

CONSTRUCTION D'UN SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE AVEC LE LOGICIEL EPI INFO

Module 5 : Réalisation d'un système d'information géographique (SIG) (conception et mise en oeuvre de représentations cartographiques des données de santé à partir d'une base de données Epi-Info)
Durée : 3 jours
Lieu : Rennes
Date : 4 au 6 décembre 2001
Coût : 4 800 F
Contact : ENSP


L'actualité du Journal Officiel

JO n° 287 des 11 et 12 décembre 2000
- Décret n° 2000-1203 du 11 décembre 2000 modifiant le décret n° 80-280 du 16 avril 1980 portant création du Conseil supérieur de la pharmacie
- Arrêté du 11 décembre 2000 portant nomination au Conseil supérieur de la pharmacie

JO n° 287 des 11 et 12 décembre 2000
- Arrêté du 6 décembre 2000 portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre

JO n° 288 du 13 décembre 2000
- Arrêté du 8 décembre 2000 fixant, en application de l'article 60 de la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant création d'une couverture maladie universelle, la liste des personnes autorisées à exercer la profession de médecin

JO n° 289 du 14 décembre 2000
- Arrêté du 5 décembre 2000 relatif à l'indemnisation des gardes effectuées par les internes, les résidents en médecine et les étudiants désignés pour occuper provisoirement un poste d'interne dans les établissements publics de santé autres que les hôpitaux locaux
- Arrêté du 5 décembre 2000 fixant le montant des indemnités pour gardes supplémentaires attribuées aux étudiants de deuxième, troisième et quatrième année du deuxième cycle des études médicales
- Arrêté du 5 décembre 2000 modifiant l'arrêté du 9 décembre 1996 relatif aux gardes des étudiants en médecine

JO n°289 du 14 décembre 2000
- Arrêté du 11 décembre 2000 relatif aux bilans de la carte sanitaire de certaines installations ou activités de soins dont les besoins sont mesurés par un indice et pris pour l'application de l'article R. 712-39-1 du code de la santé publique [appareils d'imagerie et de spectrométrie par résonnace magnétique nucléaire à utilisation clinique]

JO n°289 du 14 décembre 2000
- Arrêté du 5 décembre 2000 portant nomination à la conférence nationale de santé instituée par l'article L. 1411-1 du code de la santé publique

JO n°290 du 15 décembre 2000
- Décret n° 2000-1219 du 13 décembre 2000 relatif aux centres de santé et modifiant le code de la sécurité sociale (troisième partie : Décrets)
- Décret n° 2000-1220 du 13 décembre 2000 relatif aux centres de santé et modifiant le code de la santé publique (troisième partie : Décrets)
- Décision du 6 décembre 2000 portant création à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé d'un groupe d'experts sur les recherches biomédicales portant sur le médicament

JO n°290 du 15 décembre 2000
- Arrêté du 12 décembre 2000 relatif aux bilans de la carte sanitaire de certaines installations ou activités de soins dont les besoins sont mesurés par un indice et pris pour l'application de l'article R. 712-39-1 du code de la santé publique [transplantations d'organes et d'allogreffes de moelle osseuse]

JO n°291 du 16 décembre 2000
- Arrêté du 5 décembre 2000 relatif aux émoluments, rémunérations ou indemnités des personnels médicaux exerçant leurs fonctions à temps plein ou à temps partiel dans les établissements publics de santé

JO n°291 du 16 décembre 2000
- Arrêté du 1er décembre 2000 portant nomination au cabinet de la ministre


Offres et demandes d'emploi

Offres d'emploi

(29/12/2000) Médecin en information médicale

Organisation : Hôpital d'enfants Armand Trousseau (AP-HP)
Missions :
- Assurer le contrôle de qualité et le traitement statistique des données du PMSI.
- Continuer à mener les analyses de données et d’études, sur l’activité des services (contribution aux démarches d’organisation), et à des fins épidémiologiques.
- Participer à la mise en oeuvre du système d'information médical informatisé (SUSIE version 4).
- Participer à la mise en oeuvre de la démarche d’amélioration continue de la qualité des soins et de l’accréditation, notamment dans le domaine de l’information médicale.
- Apporter une aide au codage des actes et diagnostics dans les services.
- Apporter un soutien dans la mise en place de projets de Santé Publique.
Profil : - Docteur en médecine.
- Ancien interne en santé publique avec formation et intérêt pour le PMSI.
- Ayant une expérience en informatique (Notamment Word, Excel, Access) une connaissance des logiciels de saisie PMSI type Susie ainsi des logiciels d’interrogation des bases de données de l’Assistance Publique (INFOCENTRE) serait un plus.
- Avec qualités relationnelles.
Emploi : Médecin attaché spécialiste : 6 vacations hebdomadaires (mi-temps).
Contact :
Dr MATHE (chef de projet de la Cellule MSI)
Cellule de Médicalisation du Système d’Information (MSI)
Téléphone : (1) 01 44 73 63 49
Bip : 0612
Télécopie : 01 44 73 63 48
jean-claude.mathe@trs.ap-hop-paris.fr
(Période de validité : jusqu’au 28 février 2001)

(21/12/2000) Assistant spécialiste en santé publique

Organisation : Centre Hospitalier Départemental Félix Guyon (Saint Denis de la Réunion)
Il s’agit d’un établissement de 540 lits, et 31000 Hospitalisation MCO, situé à Saint Denis préfecture de l’île de la Réunion, qui malgré sa taille moyenne est un pôle de Référence du nord de l’île avec maternité de niveau 3, réanimation néonatale et pédiatrique, chirurgie infantile, chirurgie cardiaque, activité de greffe rénale, service de grands brûlés et possédant les équipements suivant : Scanner, IRM et Imagerie Nucléaire. C’est donc un hôpital avec plateau technique moderne actif et dynamique.
Mission : En raison de nombreux projets, saisie des actes en nature à la source, dossier médical informatisé commun puis spécifique, carte CPS et d’autres projets informatiques concernant l’imagerie, la pharmacie et les unités de soins, en plus de ses activités principales qui sont le PMSI MCO et SSR et la gestion des dossiers médicaux, le DIM recrute un assistant spécialiste en santé publique.
Profil : Docteur en médecine, ancien interne en santé publique avec formation et intérêt pour le PMSI, ayant une expérience en informatique (Notamment Excel et Access mais aussi SQL et logiciels statistiques).
Emploi : Assistant spécialiste de santé publique
Contact :
Dr BOHRER Michel
Tel. 02 62 90 51 20
Fax. 02 62 90 77 08
dim@chd-fguyon.fr
(Période de validité : jusqu’au 28 février 2001)

(19/12/2000) Médecin responsable de département d'information médicale

Organisation : Centre hospitalier de Charleville-Mézières
Environnement : 80 km de Reims et 2h15 de Paris, second établissement de la région Champagne Ardenne après le C.H.U. de Reims. Plateau technique complet (dont I.R.M.). 41 293 résumés d'unité médicale, 42 800 000 points ISA
Profil : qualités d'organisation et de communication, expérience du P.M.S.I. M.C.O./S.S.R., formation des personnels Missions :
- collaboration avec la direction des affaires financières et plus particulièrement le service de contrôle de gestion
- collaboration avec l'unité d'hygiène hospitalière et la cellule qualité
- mise en oeuvre et suivi du dossier médical informatisé et participation à la mise en place de la fédération informatique inter-hospitalière (avec le centre hospitalier de Sedan et le centre hospitalier de Belair)
- participation aux travaux des différentes instances régionales (SROS, COTRIM, collège régional de l'information médicale)
Emploi : praticien hospitalier, à pourvoir immédiatement
Contact :
Mme Marie-Claude POIRET
Direction des affaires médicales
Tél : 03.24.58.71.17
Dr Bruno Blocquaux
bblocqu@club-internet.fr
(Période de validité : jusqu’au 28 février 2001)

(19/12/2000) Médecin épidémiologiste européen

Organisation : CHU de Nancy, service Epidémiologie et Evaluation Cliniques
Missions :
- participation aux activités de conseil et d’assistance méthodologique et statistique en épidémiologie clinique ;
- collaboration à la coordination, le développement et le suivi d’un programme d’évaluation médico-économique dans le champ de l’innovation chirurgicale.
Profil : niveau minimum requis : maîtrise d’épidémiologie/biostatistique (DEA souhaité)
Emploi : temps plein deux ans, sur un CDD d’un an renouvelable
Contact :
Professeur Francis GUILLEMIN
Service Epidémiologie et Evaluation Cliniques
Hôpital Marin - 92 av du Maréchal de Lattre de Tassigny
CO 34 - 54035 NANCY Cedex
Tel. +33 (0)3 83 85 21 65
francis.guillemin@chu-nancy.fr
(Période de validité : jusqu’au 28 février 2001)

Demande d'emploi

(31/12/00) ECONOMISTE DE LA SANTE - GESTIONNAIRE DES SERVICES DE SANTE

Qualification :
- Maîtrise en Sciences Economiques (Université de Dakar - Sénégal)
- Doctorat en Economie de la Santé (Université Lyon III -France)
- Gestion et Organisation des Systèmes de Santé
- Analyse et Maîtrise des Coûts des Structures Sanitaires
- Formateur en Economie et Financement de la Santé
Expériences :
- Adjoint au Directeur des Formations Hospitalières (Sénégal)
- Directeur d'Hôpital (Sénégal)
- Directeur de l'Action Sanitaire et Social (Sénégal)
- Enseignant au Diplôme Supérieur d'Economie de la Santé
- Consultant (BAD-USAID-Banque Mondiale-Autres...)
- CV à la demande
Contact :
Monsieur Farba Lamine SALL
Téléphone (221) 637.27.98 - (221) 827.95.40
farbasall@hotmail.com
(Période de validité : jusqu'au 28 février 2001)



Nouvelles publications

Aux éditions de la Documentation Française :

Les comptes des établissements publics de santé
Ref. 55712/9 - 115 F

Concours national de praticien d'établissements publics de santé
Ref. 12838/4 - 99,70 F


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Docteur Jérome Frenkiel, rédacteur en chef

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La G@zette No 22 a été diffusée à 643 exemplaires.

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